


La promotion de l’exercice physique sous toutes ses formes est une priorité de santé publique qui vise notamment à prévenir les maladies chroniques non transmissibles et la perte d’autonomie.
Un comportement actif est le meilleur moyen de développer, maintenir ou restaurer son capital santé. C’est le rempart le plus efficace pour se protéger contre :
les facteurs de risque pour sa santé (hypertension artérielle, obésité…)
les maladies chroniques (diabète, cancer…) et leurs complications (douleurs, handicaps…), qui amènent des difficultés pour s’assurer, emprunter, travailler ou encore avoir une qualité de vie satisfaisante au quotidien
Les chutes et la dépendance pour les personnes d’un certain âge
Il s’agit donc de se rapprocher des recommandations d’activité physique pour la santé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en associant :
une augmentation des activités physiques du quotidien (activités domestiques de ménage ou de bricolage, mobilités actives pour aller à l’école, au travail ou faire les courses, travail actif)
150 minutes (jusqu’à 300’) par semaine d’activités physiques ou sportives structurées à intensité modérée (intensité de 5 à 6 sur une échelle personnelle de 1 à 10). Pour une intensité soutenue (échelle de 7 à 8), les recommandations sont de 75 minutes (jusqu’à 150’) par semaine.
moins de 7 heures de sédentarité par jour, en évitant les temps longs assis.
Plus de 50% de la population est éloignée de ces recommandations. En conséquence, le Plan régional sport santé bien-être Bourgogne Franche-Comté 2016-2020, qui sera relayé prochainement par la Stratégie nationale sport santé (en cours d’élaboration), vise :
la prévention universelle : promouvoir ces recommandations auprès de l’ensemble de la population, quel que soit son état de santé,
la prévention ciblée : fournir un effort supplémentaire pour accompagner des territoires fragiles (quartiers Politique de la Ville, zones de revitalisation rurale,…) ; proposer un parcours d’accompagnement sportif pour la santé aux populations fragiles (personnes atteintes de pathologies chroniques, pouvant être en situation de handicap, de perte d’autonomie, de précarité...)
la préservation de la santé des pratiquants d’activités physiques ou sportives pour lesquels le rapport bénéfices/risques s’oriente plus vers le risque. Par exemple les sportifs de haut niveau ou ceux qui pratiquent des sports dangereux (plongée subaquatique, escalade en haute montagne, sports mécaniques…).
la poursuite de la recherche de données scientifiques pour mettre à jour nos connaissances et ainsi orienter - ou réorienter - nos politiques de prévention autour des activités physiques ou sportives.